Ciné-Sud Promotion

Cette histoire se situe vers la fin des années 80, dans un poste-frontière de l’armée yougoslave populaire, à la frontière entre la Macédoine et l’Albanie. Bien que personne ne le sache encore, il s’agit des derniers jours du pays qui s’appelait la Yougoslavie.
L’ennui habituel de la vie militaire est interrompu par un étrange enchaînement de circonstances : le commandant de la caserne, frustré et toujours un peu ivre, éprouve des douleurs étranges. Il appelle au secours le seul médecin des soldats de la caserne, un fripon de Split. Lors de la consultation, qui a lieu dans la discrétion la plus totale, le médecin diagnostique une syphilis.
Le lieutenant est au moins sûr d’une chose : il ne peut pas rentrer chez lui dans un tel état. Afin d’éviter de voir sa femme qui l’attend, il provoque une bousculade dans la caserne en déclarant la guerre : il informe les soldats que les Albanais mobilisent leurs troupes et qu’ils se préparent, sans aucun doute, au combat. Pour cette raison, personne, y compris lui-même, n’a le droit de quitter la caserne pendant un certain temps. Seul le médecin pourra sortir pour aller chercher les médicaments nécessaires et informer la femme du lieutenant…
Dans cette unité peu nombreuse et toujours ensommeillée, située dans un patelin de montagne, la tension augmente. Face à la menace albanaise, chacun a sa propre manière de réagir. La tension est à son comble quand l’un des soldats prend très au sérieux la guerre avec les Albanais. Suite à une méprise, il va ouvrir le feu et cet incident se transforme en une grande fusillade qui fait de nombreuses victimes innocentes…
D’ailleurs, la guerre en Yougoslavie a presque commencé.